• Culture,

Du nouveau dans la culture à l’I.U.T. !

Publié le 8 avril 2025 Mis à jour le 11 avril 2025
loge
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Sous l’impulsion de Carole Girier, gestionnaire de scolarité du département G.A.C.O., en ce début d’année 2025, l’I.U.T. a enrichi son offre culturelle, déjà forte des propositions bien installées et attendues comme le Festival Artlézia organisé par les étudiants du B.U.T. G.A.C.O.-parcours M.A.C.A.S.T., dont la 13e édition a battu son plein du 17 au 22 mars (voir par ailleurs).

Sylvain Cornic, directeur adjoint de l’I.U.T. chargé de la coordination de communication, de la culture et de l’événementiel, nous fait le point de ces nouveaux projets, passés et en cours :

Les actions culturelles inédites proposées aux étudiants et aux personnels de l’I.U.T. cet hiver et ce printemps 2025, grâce à l’appui du Service Culturel de Lyon 3, à l’énergie de Carole Girier, au soutien du directeur de l’I.U.T., Jérôme Travard, et l’implication engagée de sa responsable administrative et financière, Anne-Sophie Wessel-Lareal, et du service communication de l’I.U.T. avec Fabrice Colombier et Paul Ginoux, se déclinent en trois volets : théâtre, musique et photographie.

THÉÂTRE

« Les Loges »

En partenariat avec le Théâtre Nouvelle Génération de Lyon (labellisé centre dramatique national) le hall du rez-de-chaussée de l’I.U.T. a accueilli, du 8 janvier au 20 février, le dispositif « Les Loges », créé par Joris Mathieu et Nicolas Boudier, de la Cie Haut et Court.

Ce dispositif, prévu pour une spectatrice ou un spectateur, à la confluence de la création numérique et de la médiation, avait pour ambition de promouvoir et de favoriser la découverte des écritures dramatiques contemporaines, par l’intermédiaire d’une expérience numérique sensible. En prenant place dans la « loge », les étudiants et personnels ont pu vivre un tête-à-tête de quelques minutes avec un interprète virtuel qui les faisait plonger dans l’intimité d’un texte théâtral.

En décrochant le combiné, ils étaient mis en relation avec une comédienne / un comédien dans une forme de rare et précieuse proximité, comme s’ils se trouvaient de l’autre côté du miroir d’une loge : grâce à un dispositif de théâtre optique, l’interprète apparaissait virtuellement et les regardait droit dans les yeux pour partager avec eux un monologue du répertoire dramatique français contemporain. Les textes avaient été sélectionnés parmi les lauréats de l’Aide à la création de textes dramatiques et des Grands Prix de littérature dramatique qu’ARTCENA organise chaque année.

Ce fut une occasion originale de découvrir des écritures de théâtre d’aujourd’hui !

Lecture sous casque

Après le théâtre « en loge » et toujours en partenariat avec le Théâtre Nouvelle Génération-Centre Dramatique National de Lyon, une lecture sous casque a été proposée le lundi 17 mars à midi. L’expérience était unique et l'histoire racontée ne pouvait laisser indifférent : Romance, de Catherine Benhamou (publié aux Éditions Koïnè, lauréat du Grand Prix de Littérature dramatique 2020). À travers ce texte bouleversant, l’auteure nous raconte l’implacable chute d’une jeune femme comme une autre, dans une cité comme une autre, oubliée par l’école, oubliée par les adultes, oubliée par une société qui n’offre aucune perspective à sa jeunesse.

MUSIQUE

Concert à la bougie de l’Ensemble Lyon 3 Orchestra

Lyon 3 Orchestra s’est invité pour un concert à la bougie le jeudi 13 février, à 18 h 30, à l’amphithéâtre de la M.I.L.C. spécialement réservé pour l’occasion par l’I.U.T. Lyon 3 Orchestra rassemblait pour l’occasion une vingtaine de brillants musiciens pour un programme intimiste autour d’œuvres aux styles et époques variés, passant du classique au tzigane : Czàrdàs, Mozart, Bartok, Bach, Rameau, Tango, Concerto, Duo… Soixante-dix places étaient réservées pour l’I.U.T., sensible à l’importance d’apporter la culture au plus près des étudiants.

  • Un concert innovant

Ce fut pour Lyon 3 Orchestra une grande première que de réaliser un concert à la bougie et de placer les musiciens sur les bancs de l'amphithéâtre. Pour la première fois, le chef faisait face au public et les musiciens seraient ravis de réitérer l’expérience.

  • Un succès de fréquentation autant qu’artistique

Nous avons enregistré 135 personnes sur liste principale et 89 personnes sur liste d'attente, ce qui témoigne d'un fort attrait des étudiants pour ce genre d'événements. Dans le but de garder un maximum de places aux étudiants, en particulier ceux de l'I.U.T., le choix avait été fait de limiter à 30 le nombre de places pour le public extérieur à l'Université. En définitive, la billetterie a enregistré :

- 70 étudiants de l'I.U.T.

- 30 étudiants de Lyon 3 (hors I.U.T.)

Le jour J, 110 auditrices et auditeurs se pressaient sur les bancs de l’amphithéâtre.

EXPOSITION DE PHOTOS

L'I.U.T. Jean-Moulin Lyon 3 présente, du lundi 24 février au vendredi 30 mai inclus, au premier étage, l'exposition Les solitudes calmes de Matthias Malblanc.

Mises à l’honneur de juin à décembre 2024 à la Manufacture des Tabacs, les photographies de Matthias Malblanc ont fait le voyage jusqu’au campus des Quais, où elles nous proposent une exploration visuelle sur les thématiques de la solitude et de la tranquillité.

Lauréat du récent appel à candidature « La Galerie - Place aux artistes ! » organisé par Lyon 3 dans le but de mettre en lumière les talents artistiques parfois méconnus des personnels, Matthias Malblanc a 33 ans. Il est juriste de formation et responsable des affaires juridiques à l’Université. Il a toujours vécu à Lyon mais il entretient une relation particulière avec le Finistère, où habitent ses parents. Il a débuté la photographie en 2010, en consumant son premier salaire de « job » étudiant dans un kit d’appareil photo débutant. Aujourd’hui, il pratique la photographie à ses heures perdues, d’essais manqués en succès imprévus, comme une bonne occasion de prendre un peu le temps.

Il nous déclare :

« J'ai commencé la photographie avec un attrait particulier pour le minuscule et une envie de porter mon regard sur les petits riens qui échappent à l’œil si on n’y prête pas attention. La forêt est un lieu idéal pour cela, parce que les choses qui y vivent sont discrètes et intrigantes, pour peu que l’on s’approche suffisamment d’elles. Je photographie généralement en macro, afin justement de plonger au cœur des sujets qui m’intéressent.
Cette affection pour les solitudes calmes m’a conduit à explorer d’autres pratiques de photographie et j’ai en particulier développé une curiosité pour les coins un peu perdus et les gens un peu égarés qui flânent, qui s’ennuient ou qui s’affairent. Pour créer ce sentiment d’isolement et ne pas perturber le naturel des scènes, je photographie sur une pellicule argentique neutre en maintenant une distance anonyme avec le sujet.
»

Il est encore possible de profiter de cette très belle exposition jusqu’au 30 mai !